Résumé :
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Les sociétés arabes ne connaissent pas seulement des guerres meurtrières en Syrie, en Irak, en Libye ou au Yémen. Elles vivent aussi à lheure dune véritable contre-révolution : Jean-Pierre Filiu explique comment la transition tunisienne demeure une exception dans une région où généraux, gangsters et jihadistes sallient volontiers pour enterrer toute espérance démocratique car selon Jean Pierre Filiu, " L'ennemi intérieur, c'est la population elle-même, qu'il faut quadriller et contrôler. Le pouvoir ne repose pas sur une relation avec des citoyens, mais sur la soumission par la force d'une population infantilisée".
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