Résumé :
|
Lessayiste et romancière américaine Siri Hustvedt se penche sur le mythe, si américain, du self made man. "Lune de nos fables préférés, dit-elle, cest quen Amérique chacun est libre de sinventer lui-même". Selon Tocqueville, "les américains shabituent à se considérer toujours isolement, et ils se figurent volontiers que leur destinée tout entière est entre leurs mains." La démocratie américaine fait oublier à chaque homme ses aïeux, mais elle lui cache ses descendants et le sépare des contemporains", remarque-t-il. Selon Hustvedt, dans sa forme la plus extrême, le rêve dêtre un monde à soi seul, impose de maintenir nette la frontière séparant le corps individuel de toutes les forces extérieurs. Sans qualification, dit-elle, le mythe du self made man est un dangereux mensonge. Un mensonge, je cite, "incarné aujourdhui en la personne de Donald Trump".
|