Résumé :
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Analyse des traités médicaux sur les "maladies des femmes" qui ont justifié les discours sur l'infériorité naturelle des femmes de la fin du 16e au 18e siècle : le sort réservé aux sages-femmes et aux matrones et à leur savoir empirique sur la santé féminine ; la multiplication des traités des maladies des femmes à partir de la fin du 16e siècle, la manière dont ils représentent le corps féminin ; leurs sources d'inspiration (le "Timée" de Platon et la théorie hippocratique des tempéraments) ; le tempérament froid, humide et flegmatique attribué aux femmes, fondement de leur infériorité ; l'évolution des conceptions sur la santé féminine au 19e siècle.
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