Résumé :
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Réflexion sur la perception de l'érosion de la participation électorale en France par les parlementaires à la veille de l'élection présidentielle de 2022. Mise en évidence que cette inquiétude ne tient pas compte de l'histoire de l'abstention depuis la Révolution française, et qu'elle illustre le refus de considérer que l'abstention est l'expression d'une contestation. Raisons de l'impuissance des modifications techniques de l'exercice du suffrage à contrer l'abstention. Intérêt démocratique, pour François-Xavier Arnoux, spécialiste du droit électoral, de comptabiliser les votes blancs et les abstentionnistes.
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