Résumé :
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Impénitente marcheuse à l'instar de Jacques Lacarrière et d'Yves Martin, Jeanine Salesse s'adonne à la randonnée tant à la campagne que dans les rues de Paris, « un pas dans le présent, un pas dans la mémoire ».
La poésie se fait randonneuse dans le paysage langagier, inscrit les mots dans les choses, tout autant que le réel concret imprime des rythmes inédits au poème qui tantôt serre bien fort « ce rien de lumière plus belle qu'aux heures de midi », tantôt vibre sous « l'archet diabolique » d'une tronçonneuse.
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