Résumé :
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Le corps n'est pas une machine, un bateau dont l'âme serait le pilote -même si la tradition philosophique l'a souvent pensé dans le cadre de ce dualisme. Et si l'âme -lieu des sensations, des affections, de l'affectivité, des passions et des pensées- n'était qu'un excès du corps ? Tout -et en particulier l'histoire philosophique du corps- serait alors à repenser autrement, c'est-à-dire à partir du corps, saisi cette fois "du dedans", dans cette intériorité qu'on lui dénie sans cesse, parce qu'elle "plonge sur l'abîme".
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